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Vie Locale

Citroën-Asnières La direction met la pression pour faire partir les salariés

Lundi 30 Juin 2008

Il y a un an environ, la direction du groupe Peugeot-Citroën a mis en place le plan GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences).

À l'usine d'Asnières, cela s'est traduit par l'envoi d'un document annonçant les diverses mesures que la direction allait mettre en œuvre pour pousser les salariés dehors. Elle affirmait qu'il n'y aurait pas de licenciements et que tout se ferait au volontariat. Mais les pressions au fil des ans ont ramené l'effectif à une petite soixantaine de salariés. La direction a annoncé un effectif de 55 salariés pour la fin 2008, dont 37 ouvriers.

L'usine a fabriqué pendant plus de 50 ans les suspensions hydrauliques pour les voitures Citroën et a compté jusqu'à 2 600 salariés. Aujourd'hui, son terrain, qui fait près de 8 hectares en bordure de Seine, est situé dans une zone en pleine mutation de vieilles usines fermées. La spéculation sur les prix du terrain doit aller bon train.

La direction a mis en place une « cellule mobilité emploi » confiée à un prestataire, le cabinet BPI. Cela comportait des entretiens avec des responsables d'autres usines du groupe, où l'on demandait CV et motivations comme pour des entretiens d'embauche, alors que beaucoup ont plus de 30 ou 35 d'ancienneté ! Quelques-uns ont trouvé des places. Le même scénario a eu lieu avec d'autres entreprises extérieures comme la RATP, Dassault, EADS etc.

Les gens de ce cabinet, avec l'accord de la direction du site, ont d'abord organisé une première réunion dans une salle, avec des affiches un peu partout. Mais devant le peu de succès, ils ont organisé des réunions d'atelier pour annoncer qu'en fin juin, il serait trop tard. Enfin, c'est dans les allées ou au poste de travail qu'ils sont venus relancer le personnel pour  leur faire accepter n'importe quel poste.

La Section de Courbevoie

PETITION LOGEMENT LES DAMIERS / LES COROLLES

Mardi 13 Mai 2008



REFUSONS LA CASSE DU LOGEMENT SOCIAL A COURBEVOIE

                Le logement est une des préoccupations majeures d'aujourd'hui. Il fait l'objet, dans notre ville, d'une attaque sans précédent. Alors qu'il y a 2500 demandes de logements sociaux sur la ville, des projets sont mis en œuvre qui visent à démolir des habitats sociaux et intermédiaires situés sur le parvis de la Défense au profit de tours de bureaux et de logements de très grand standing.

                L'objectif, partagé par tous, est de renforcer l'attractivité de la métropole Parisienne pour en faire une place forte et reconnue sur le plan international. L'urgence de participer à cette compétition entre grandes métropoles européennes et mondiales ne doit pas provoquer de nouveaux déséquilibres, de nouvelles inégalités. Les besoins – ceux de l'emploi, du logement, des transports, de la lutte contre les inégalités sociales et spatiales – continuent de s'aggraver alors que la richesse s'accumule en Ile-de-France! On ne peut plus supporter des poches de relégation qui se développent à coté de quartiers de plus en plus riche!

                A propos du logement il s'agit de s'attaquer en priorité à trois problèmes : la construction de dizaines de milliers de logements accessibles au plus grand nombre, la baisse du foncier, en particulier dans la zone dense, et la mise en place d'un service public du logement qui permette une cohérence de programmation sur l'ensemble de la région. Cela suppose que l'on se donne les moyens de faire appliquer la loi SRU, de renforcer l'agence régionale foncière et d'organiser la solidarité d'aménagement entre collectivités.

                Le projet de densification de la Défense tel qu'il est prévue et malgré les termes élogieux qu'il s'attribue lui-même, au-delà du fait architectural, en s'attaquant en premier lieu à la mixité sociale et culturel des habitants des «DAMIERS» et des «COROLLES»  est inacceptable, et aboutirait au final a une perte de sens.

                Nous vous invitons a signer la pétition pour refuser en l'état un tel projet et pour demander un grand débat sur la densification et le développement régional en matière d'emploi, de logement, de transport et sur ce que l'on appel le Grand Paris.

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Tous les travailleurs sans papiers doivent être régularisés !

Samedi 26 Avril 2008

Devant l'extension du mouvement de grève des sans-papiers, Hortefeux vient de demander à cinq préfets des départements d'Ile-de-France d'examiner les dossiers des grévistes. Ils le seront au cas par cas, a tenu à réaffirmer le gouvernement. Mais dès mercredi 23 avril c'est, d'un coup, un gros cas de centaines de demandes de régularisation que la CGT a déposées en préfecture.

Les grévistes, plus de 600 au début de la semaine du 20 avril, sont regroupés par profession et occupent une vingtaine de sites et des restaurants parfois prestigieux, comme celui de l'île de la Jatte à Neuilly-sur-Seine où la famille Sarkozy avait sa table réservée et où neuf cuisiniers et serveurs réclament leur régularisation. Les grévistes dénoncent leur surexploitation et l'hypocrisie des pouvoirs publics, qui leur refusent tout droit alors qu'ils travaillent et payent des impôts et des cotisations sociales.

Ils protestent contre les lois discriminatoires du gouvernement. Par exemple, la circulaire du 20 décembre 2007 recense 150 métiers qui manquent de main-d'œuvre ouvrière, dans le bâtiment, l'hôtellerie, la restauration, l'agriculture, l'entretien et les services aux particuliers. L'occupation de ces postes de travail donne droit à un titre de séjour, mais uniquement pour les étrangers originaires de l'Union européenne, alors qu'actuellement et depuis des années ces emplois sont occupés par des milliers de sans-papiers, principalement originaires de pays d'Afrique francophone, qui tous devraient être régularisés, au lieu d'être condamnés à rester clandestins ! Mais jusqu'à maintenant, à part des cas exceptionnels, le gouvernement non seulement refuse de les régulariser, mais leur mène la chasse chaque jour dans les chantiers, les ateliers et les arrière-cours de restaurants.

Cette grève a révélé au grand jour les pratiques illégales de patrons qui aujourd'hui, craignant pour la bonne marche de leur entreprise, « découvrent » que leurs employés sont sans papiers et qu'il faudrait les régulariser. Les deux syndicats patronaux de l'hôtellerie-restauration s'inquiètent de l'extension de la grève à la veille de la saison touristique et ils demandent à Hortefeux d'arrêter ses tergiversations au cas par cas, en procédant à une régularisation globale des 100 000 sans-papiers que, maintenant, ils admettent employer dans leurs cafés et restaurants !

Malgré les menaces de licenciements et d'expulsions, des travailleurs sans papiers étendent leur mouvement en Ile-de-France et dans des villes de province. Une marche de sans-papiers est partie de Lille le 15 avril et prévoit d'arriver, par étapes, à Paris le 10 mai.

Face au patronat, travailleurs français et immigrés sont une seule classe ouvrière, qui doit soutenir ces luttes et ces occupations et exiger la régularisation globale de tous les sans-papiers !

Faute d'augmenter le nombre d'HLM,, Boutin veut diminuer celui des locataires

Vendredi 4 Avril 2008

La ministre du Logement, Christine Boutin, prépare un projet de loi qui pourrait réduire fortement le nombre de personnes pouvant accéder aux HLM. Le projet prévoit en effet une réduction des plafonds de ressources qui permettent de postuler à une HLM et une importante augmentation des surloyers appliqués aux personnes dépassant ces plafonds.

En ce qui concerne la réduction des plafonds, le ministère se garde d'avancer un chiffre précis, mais un récent rapport de la Cour des comptes sur la gestion du parc locatif social suggérait de les abaisser de 40 %. Si tel était le cas, le nombre de personnes ayant le droit de postuler à un logement social serait divisé par deux et bon nombre de smicards n'auraient plus accès à une HLM, sans avoir pour autant les moyens de se loger dans le parc privé, vu les loyers pratiqués.

Le sort des personnes à revenu modeste ne serait guère plus enviable si la baisse était « limitée » à 30 % comme le suggèrent certains proches de Sarkozy ou Fillon. Selon cette hypothèse, un célibataire aux ressources dépassant 1 374 euros par mois en Ile-de-France, ou 1 185 euros dans les autres régions, ne pourrait plus prétendre à une HLM.

Quant à la question des surloyers, elle permet d'entretenir la démagogie selon laquelle le logement social profiterait à des gens aisés, et pas aux personnes en ayant vraiment besoin. En fait 1 % seulement des locataires de HLM dépassent de 50 % et plus les plafonds de ressources actuels, fixés par exemple pour un couple avec deux enfants à 4 591 euros par mois à Paris et 3 308 euros en province. Il n'empêche que les services de Boutin planchent sur une importante augmentation des surloyers, qui pourraient être multipliés par huit dans certains cas.

Voilà apparemment comment Sarkozy et ses ministres comptent régler le problème de la crise du logement qui frappe de plus en plus les milieux aux revenus modestes : non pas en accélérant les mises en chantier de logements sociaux mais en réduisant le nombre de ceux qui pourront prétendre à la location d'une HLM ; quitte à jeter à la rue une partie de ceux qui en bénéficient déjà.

La Section de Courbevoie

Bobigny prend un nouvel arrêté contre l'exclusion locative

Vendredi 14 mars 2008

A la veille de la reprise des expulsions locatives, la maire réélue de Bobigny, Catherine Peyge, signe un nouvel arrêté pour interdire les expulsions locatives, premier acte politique du nouveau conseil municipal.

La fin de la trêve hivernale marque le retour de l'incertitude, parfois du cauchemar pour les familles menacées d'une expulsion locative.

Comme les années précédentes, Bobigny s'engage ainsi pour le droit de vivre dignement. La loi sur le droit opposable au logement ne doit pas rester une coquille vide : il faut le rendre concret en arrêtant la machine à exclure les familles qui, faute de ressources suffisantes, ne peuvent accéder à ce droit constitutionnel.

À travers ces arrêtés, « nous nous opposons à des pratiques inacceptables » souligne Catherine Peyge. Et d'affirmer, prenant l'exemple du 115 et des ‘hôtels sociaux', que « les expulsions et les dégâts humains qu'elles provoquent coûtent infiniment plus cher qu'un maintien dans les lieux, avec un accompagnement social adapté. »

C'est la cinquième année que la Ville de Bobigny prend de tels arrêtés ; ils ont, jusqu'à présent, été systématiquement annulés par le Tribunal administratif, sur requête du Préfet. Dans le cadre de la mise en oeuvre du droit au logement opposable, l'État continuera t-il de traîner en justice comme des hors-la-loi les communes qui prennent de tels arrêtés ? Ou sera-t-il cohérent avec ses objectifs et suspendra toutes expulsions locatives pour raisons économiques et sociales ?

Comme Bobigny le prouve, on peut interdire les expulsions. Mobilisons nous et demandons au Maire de faire de même!!!!!

La Section de Courbevoie.
Arrêté contre l'exclusion locative

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